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La varicelle
Un, deux, trois puis des boutons par dizaines, voilà la signature de la varicelle !
La varicelle est une maladie due au virus varicelle-zona appartenant à la famille des herpès-virus. Elle touche principalement les jeunes enfants, âgés entre 3 mois et 10 ans. La maladie est très contagieuse et fréquente.
700 000 cas par an de varicelle sont recensés en France, le plus souvent à la belle saison.
La transmission du virus se fait par voie respiratoire, en inhalant les gouttelettes salivaires et nasales émises par le malade, et par voie cutanée, au contact de ses lésions. La contagion débute 2 jours précédant l’éruption cutanée et se termine à la chute des croûtes, 7 jours plus tard. Le virus reste dormant dans l’organisme mais peut se réveiller sous forme de zona, lors d’une immuno-dépression, d’une grande fatigue ou d’une infection. Chez une femme enceinte non immunisée, le virus traverse la barrière placentaire avec un risque de complications graves chez le foetus.
Des boutons à traiter
La varicelle débute par une fièvre modérée, un léger rhume et des maux de tête. Par poussées successives, apparaissent des macules rouges prurigineuses sur le visage et le tronc s’étendant à l’ensemble du corps. Les macules deviennent des vésicules très contagieuses qui peuvent s’infecter en cas de grattage intense. Les vésicules sèchent en quelques jours pour former une croûte. Le malade guérit en 10 à 12 jours. Les complications sont rares : risque de Syndrome de Reye en cas de prise d’aspirine, pneumopathie virale, baisse du taux des plaquettes sanguine, voire méningite en cas de déficit immunitaire. Le traitement repose sur le soulagement de la fièvre par du paracétamol, le soin local des lésions avec un antiseptique cutané et la diminution des démangeaisons avec un anti-histaminique. Les ongles seront coupés à ras pour éviter les lésions de grattage. Les bains chauds sont remplacés par des douches rapides, avec un syndet, suivies d’un séchage doux par tamponnage. Des granules homéopathiques peuvent être conseillées pour accélérer la guérison (Rhus toxicondendron, Croton tiglium et Mezereum). Un vaccin vivant atténué est indiqué chez les adultes non-immunisés afin de prévenir le risque de complications graves. Chez l’enfant, il n’est recommandé qu’en cas de traitement au long cours à base de cortisone ou ceux en attente de greffe d’organe.